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Législatives 2024 : mis en difficulté, le camp présidentiel suspend la réforme de l’assurance chômage

 La suspension de la réforme de l’assurance chômage par le Premier ministre Gabriel Attal, après le premier tour des élections législatives,...


 La suspension de la réforme de l’assurance chômage par le Premier ministre Gabriel Attal, après le premier tour des élections législatives, marque un tournant politique significatif. Initialement défendue avec vigueur, la réforme prévoyait de réduire la durée maximale d’indemnisation de 18 à 15 mois pour les moins de 57 ans et de durcir les conditions d’éligibilité, avec pour objectif de réaliser 3,6 milliards d’euros d’économies par an.

Cette décision survient après que le Rassemblement National (RN) et le Nouveau Front Populaire (NFP) ont largement surpassé le camp présidentiel lors du premier tour. L’objectif de la suspension est de faciliter le report des voix de gauche vers la majorité présidentielle dans les circonscriptions clés, où le NFP pourrait se retirer pour barrer la route au RN.

La réforme, bien que suspendue, n’est pas totalement abandonnée. Des discussions et des aménagements pourraient avoir lieu entre les différentes forces politiques après le second tour des législatives. Les syndicats, notamment la CGT, ont vivement critiqué la réforme, soulignant son impact potentiel sur les travailleurs.

Un décret temporaire, publié lundi matin, prolonge les conditions actuelles jusqu’au 31 juillet pour éviter un vide juridique. Le futur gouvernement devra rapidement décider s’il prolonge les mesures actuelles, modifie les règles, ou renvoie la négociation aux partenaires sociaux.

Du côté de Bercy, Bruno Le Maire a exprimé son scepticisme face à cette suspension. Il a réaffirmé la nécessité de poursuivre la réforme pour atteindre le plein emploi et maintenir la position économique de la France. Selon lui, changer de position pour des raisons électorales n’est pas justifié.

Le camp présidentiel, jusqu'ici, a défendu cette réforme comme un élément clé pour atteindre un taux de chômage de 5%. Emmanuel Macron avait qualifié la réforme d’indispensable, tout en se montrant ouvert à des discussions sur les modalités.

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