Le concept de « puissance moyenne » soulève effectivement des interrogations fascinantes sur la dynamique géopolitique actuelle. Ces pays, ...
Le concept de « puissance moyenne » soulève effectivement des interrogations fascinantes sur la dynamique géopolitique actuelle. Ces pays, bien qu'ils ne soient pas des superpuissances, parviennent à exercer une influence significative sur la scène mondiale grâce à leur agilité et leur capacité d'adaptation.
L'idée d'une « puissance moyenne » émerge d'un contexte historique où des nations comme le Canada ou les Pays-Bas ont su s'affirmer malgré des ressources limitées. Aujourd'hui, des blocs comme l'ASEAN et les pays du Golfe illustrent comment ces puissances moyennes peuvent devenir des acteurs clés dans un monde multipolaire.
La pandémie de Covid-19 a accentué leur importance en mettant en lumière la dépendance des économies occidentales à des chaînes d'approvisionnement centralisées, souvent en Asie du Sud-Est. Des pays comme le Vietnam et le Maroc ont su se positionner comme des alternatives viables, jouant un rôle de « connecteurs » dans un paysage économique en mutation.
L’un des défis majeurs pour ces puissances est de s'unir face à des ensembles géopolitiques comme les BRICS. Bien que ces derniers possèdent un poids économique considérable, leur hétérogénéité pose des obstacles à une réelle cohésion. En revanche, les puissances moyennes, partageant souvent des trajectoires similaires, peuvent former des alliances sectorielles, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de la technologie.
En résumé, ces pays ne se contentent pas de jouer un rôle secondaire ; ils sont des catalyseurs de transformation, capables de redéfinir les règles de l'économie mondiale. Leur montée en puissance pourrait bien représenter un changement fondamental vers un monde où l’influence est partagée plutôt que concentrée. La véritable force réside peut-être effectivement dans leur capacité à se réinventer et à établir des connexions mutuellement bénéfiques.
Aucun commentaire