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Frasers Group, l’empire du milliardaire Mike Ashley, fragilisé par la chute des ventes de luxe et la hausse des coûts de main-d’œuvre

 Le Frasers Group , conglomérat britannique dirigé par le controversé milliardaire Mike Ashley , fait face à une période de turbulences . L’...


 Le Frasers Group, conglomérat britannique dirigé par le controversé milliardaire Mike Ashley, fait face à une période de turbulences. L’entreprise, connue pour posséder des enseignes comme Sports Direct, House of Fraser, Flannels ou encore Evans Cycles, est aujourd’hui fragilisée par deux tendances majeures :


📉 1. Chute des ventes dans le segment du luxe

  • Malgré les ambitions de Mike Ashley de repositionner le groupe vers des marques haut de gamme (notamment via Flannels), la demande pour les produits de luxe connaît un net ralentissement :

    • Repli de la consommation chez les jeunes urbains, cible privilégiée.

    • Réduction des achats de biens non essentiels dans un contexte économique incertain au Royaume-Uni.

    • Moindre fréquentation des magasins physiques.

💬 Conséquence : les revenus du segment luxe n’ont pas atteint les prévisions, mettant en cause la stratégie de montée en gamme.


💸 2. Explosion des coûts de main-d’œuvre

  • Le groupe subit une hausse significative des salaires dans le commerce de détail, alimentée par :

    • L'inflation persistante au Royaume-Uni.

    • Les nouvelles législations sur le salaire minimum.

    • La pénurie de main-d’œuvre dans la logistique et la vente au détail.

⚠️ Cette pression sur les marges s’ajoute à une structure déjà coûteuse avec un vaste réseau de magasins physiques.


📊 Résultat : Un empire sous pression

FacteurImpact
Chute des ventes de luxeRevenus en baisse, stocks élevés
Hausse des coûts salariauxMarges commerciales rognées
Stratégie d’expansion contestéeAcquisition de nouvelles chaînes jugée risquée

🧭 Et maintenant ?

Selon plusieurs analystes :

  • Frasers Group pourrait devoir ralentir son expansion dans le luxe.

  • Une révision du portefeuille de marques et une réduction des coûts fixes sont probables.

  • La survie du modèle dépendra de sa capacité à digitaliser davantage ses activités et à optimiser sa chaîne logistique.

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