C’est une perspective intéressante sur l’utilisation des points d’exclamation. Eli Amdur souligne que leur utilisation excessive est souve...
C’est une perspective intéressante sur l’utilisation des points d’exclamation. Eli Amdur souligne que leur utilisation excessive est souvent un raccourci pour renforcer nos propos, mais qu’il existe des méthodes plus élégantes et sophistiquées pour transmettre le pouvoir de nos mots.
Il se souvient des enseignements de son professeur d’anglais, M. John Planell, qui lui a appris à styliser son écriture de manière à ce que les mots eux-mêmes portent le poids de l’accentuation. Il souligne également que des textes importants tels que les Dix Commandements ou la Déclaration d’indépendance des États-Unis ne contiennent pas de points d’exclamation, démontrant ainsi que la force des mots réside dans leur choix et leur agencement, et non dans l’utilisation excessive de signes de ponctuation.
Amdur avance deux hypothèses pour expliquer cette tendance à l’utilisation abusive des points d’exclamation : d’une part, le déclin des compétences rédactionnelles et la recherche de solutions faciles pour renforcer nos écrits sans trop réfléchir. Il rappelle également une leçon précieuse de son professeur d’écriture, M. Jack Beaton, qui met en avant d’autres moyens d’accentuer nos propos, comme l’utilisation d’adverbes, la variation des longueurs de phrases et le choix de synonymes évocateurs.
En revisitant l’exemple de l’e-mail avec l’approche enseignée par M. Planell et M. Beaton, Amdur propose une version plus nuancée et élégante, sans aucun point d’exclamation mais avec des mots choisis avec soin pour transmettre un message tout aussi fort.
Cette réflexion nous invite à repenser notre utilisation des points d’exclamation et à privilégier des méthodes plus fines et réfléchies pour accentuer nos propos.
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