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Emmanuel Macron prône un soutien sans « aucune limite » à Kiev, au risque de s’isoler sur la scène politique française

      Le chef de l'État a convoqué les chefs des partis à l'Élysée pour une réunion visant à clarifier les positions après ses remar...

 


   Le chef de l'État a convoqué les chefs des partis à l'Élysée pour une réunion visant à clarifier les positions après ses remarques concernant une possible intervention des forces alliées en Ukraine. Au lieu de revenir sur ses déclarations, il a maintenu sa position, ce qui a suscité des critiques de la part de l'opposition. Cette réunion, qui a eu lieu le jeudi 7 mars, a illustré l'absence d'unanimité nationale quant à une éventuelle action militaire en Ukraine. Avant le débat et le vote au Parlement sur l'accord bilatéral de sécurité avec Volodymyr Zelensky, prévus les 12 et 13 mars, le président de la République avait convoqué les chefs des partis politiques à l'Élysée pour discuter du conflit russo-ukrainien. Bien que tous les partis d'opposition se soient mis d'accord pour soutenir fermement l'Ukraine, aucun d'entre eux ne partageait les propos du président sur l'envoi éventuel de troupes alliées sur le terrain.

Après deux heures trente de discussions, les chefs des partis ont exprimé leur désapprobation face à la position "irresponsable" d'Emmanuel Macron. Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), a confirmé l'existence d'un consensus pour soutenir l'Ukraine, mais a souligné qu'il devait y avoir des limites, notamment face à une puissance nucléaire comme la Russie. Il a critiqué l'attitude jusqu'au-boutiste du président Macron envers l'Ukraine, soulignant l'absence de limites et de lignes rouges dans cette approche.

Bien que M. Bardella ait affirmé soutenir le principe d'un accord bilatéral entre la France et l'Ukraine, le RN a émis une liste de réserves, notamment concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.

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