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La réalité des « petits patrons » qui se paient au smic : « Je travaille de 8 heures à 19 heures, tous les samedis matin, et à la fin du mois je gagne entre 1 500 et 2 000 euros »

    Un récent rapport met en lumière une réalité contrastée dans le monde de l'entrepreneuriat. Alors que certains PDG comme Carlos Ta...

   


Un récent rapport met en lumière une réalité contrastée dans le monde de l'entrepreneuriat. Alors que certains PDG comme Carlos Tavares bénéficient de rémunérations annuelles faramineuses, d'autres entrepreneurs, souvent à la tête de petites entreprises, se retrouvent à peine au-dessus du seuil de pauvreté, voire en dessous du salaire minimum.

Nelly Bouet, 42 ans, en est un exemple frappant. Après avoir quitté son emploi dans la gestion de patrimoine en 2018 pour ouvrir son propre café-restaurant près de Vichy, elle espérait une vie plus équilibrée. Cependant, la réalité s'est avérée bien différente. Malgré ses efforts, sa situation financière est précaire. La pandémie de Covid-19 a aggravé ses difficultés, avec une baisse significative de son chiffre d'affaires due à des changements dans les habitudes de consommation et à la concurrence accrue.

Pour tenter de survivre, Nelly a dû prendre des mesures drastiques, comme réduire les coûts et travailler sans employés permanents. Malgré tout, la pression pour maintenir son entreprise à flot devient de plus en plus épuisante.

Cette histoire reflète une réalité bien trop commune pour de nombreux entrepreneurs qui luttent pour joindre les deux bouts, même dans des secteurs traditionnellement considérés comme stables. La crise du Covid-19 a exacerbé les inégalités économiques, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui se lancent dans l'entrepreneuriat, en particulier dans les petites et moyennes entreprises.

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