Le programme de « carte dorée » à 5 millions de dollars proposé par le président américain Donald Trump semble susciter peu d'enthousia...
Le programme de « carte dorée » à 5 millions de dollars proposé par le président américain Donald Trump semble susciter peu d'enthousiasme parmi les investisseurs fortunés. Selon des conseillers en immigration et en gestion de patrimoine, plusieurs facteurs pourraient expliquer ce manque d'intérêt.
Tout d'abord, le montant élevé de l'investissement requis, fixé à 5 millions de dollars, est considéré comme dissuasif. Par comparaison, le programme EB-5 existant exige un investissement minimum de 800 000 dollars. De plus, les États-Unis imposent les résidents sur leurs revenus mondiaux, ce qui pourrait décourager les investisseurs étrangers soucieux de leur fiscalité. Comme l'a souligné Bassim Haidar, un ancien multimillionnaire non domicilié au Royaume-Uni, « Payer 5 millions de dollars pour un visa doré et être imposé sur votre revenu global va à l'encontre du but recherché. »
Par ailleurs, des programmes similaires dans d'autres pays ont été critiqués pour leurs effets indésirables, tels que l'augmentation des prix de l'immobilier et des risques accrus d'évasion fiscale et de corruption. Une étude de 2021 sur les programmes de visas dorés dans l'Union européenne a révélé que les fonds générés représentaient une proportion « infime » de l'investissement étranger, avec un impact économique « négligeable ».
En somme, malgré l'intention affichée de stimuler l'économie américaine, le programme de « carte dorée » de Donald Trump peine à convaincre les milliardaires, qui restent réticents face aux exigences financières élevées et aux implications fiscales associées.
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