Le gouvernement a annoncé mardi 7 mai le départ de Jean-Pierre Farandou, suite à la signature d'un accord sur les fins de carrière à l...
Le gouvernement a annoncé mardi 7 mai le départ de Jean-Pierre Farandou, suite à la signature d'un accord sur les fins de carrière à la SNCF.
Jean-Pierre Farandou, qui occupe le poste de PDG de la SNCF depuis 2019, quittera ses fonctions après les Jeux Olympiques de Paris afin "de garantir la bonne organisation des Jeux olympiques et paralympiques", a déclaré le gouvernement. Nommé en novembre 2019 avec pour mission principale le redressement des comptes de la SNCF ainsi que la mise en œuvre de la réforme ferroviaire de 2018, l'homme d'affaires avait jusqu'à présent exprimé son intention de briguer un second mandat à la tête de la SNCF, comme le rappelle Le Monde.
Au cours de son mandat, Jean-Pierre Farandou a dû faire face à la crise du Covid-19 et à l'arrêt complet des TGV pendant la pandémie. Sous sa présidence, il a également réussi à ramener les comptes de la SNCF dans le positif avec des résultats historiques en 2022, soit 2,4 milliards d'euros de bénéfice, puis 1,3 milliard d'euros en 2023, selon les informations du Monde.
Récemment, Jean-Pierre Farandou a été critiqué par une partie du gouvernement suite à un accord sur les fins de carrière des cheminots signé par la direction avec l'ensemble des syndicats du groupe. Dans le contexte de la réforme des retraites, cet accord prévoyait un échelon d'ancienneté supplémentaire pour les salaires, ainsi que des possibilités de reconversion pour les postes exposés à des critères de pénibilité. En outre, ce texte offrait la possibilité à certains métiers tels que les conducteurs ou les contrôleurs de partir en retraite anticipée avec des avantages financiers conséquents.
Suite à l'officialisation de sa non-réélection, Jean-Pierre Farandou a été entendu mardi par la commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable au Sénat. Lors de ces échanges, il a défendu cet accord qu'il a qualifié de "raisonnable, équilibré et utile". "On ne peut pas transformer contre ses salariés une entreprise publique de 150 000 cheminots à forte culture maison", a souligné Jean-Pierre Farandou.
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